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Archives 2022 - Anciens Combattants -CATM

Cérémonie du 8 mai 2022 - avec la remise de la médaille fédérale à franand Audebert

La cérémonie s‘est déroulée au monument aux  morts de la commune en présence d’une quarantaine de  personnes dont de nombreux jeunes. Pierre  Gourgousse,  CATM   et  Chevalier de l‘Ordre  National  du  Mérite était  maître  de  cérémonie. 

Le  dépôt  de  gerbes  était  suivi  de  la  lecture  des  manifestes : le  message de l‘UFAC par  la  jeune  lycéenne  Lola  Dupuis  et  celui  de  la  Secrétaire  d‘État  déléguée  aux  Anciens  Combattants  par  Madame  Le  Maire,  Dominique  Marceteau.

A  son  tour, Maurice  Marquet, Vice-Président  des  CATM   de  Miallet faisait  l‘appel  des  morts  pour  la  France. Après la minute de silence, venait la  Marseillaise suivie du remerciement aux   porte-drapeaux et du Chant des Partisans. Cette cérémonie a été marquée  par la participation  des  élèves  de  l‘école communale accompagnés  par la directrrice  Marie-Florence Ciannaméa.

 

A  l‘issue  de  la  cérémonie,  Fernand  Audebert   a  reçu  la  Médaille  du  Mérite  Fédéral pour  45  ans  de  fidélité  et  de  dévouement aux  PG-CATM. Cette  décoration   lui  a  été  remise   , au  nom  du  Président    Fédéral  et  Départemental  des  Anciens  Combattants  Hubert  Chazeau,  par  Pierre  Gourgousse.

Un  vin  d‘honneur offert  par  la  Municipalité a clôturé la cérémonie.

  

 

Cérémonie du 11 novembre 2022     

La commémoration officielle du 104e anniversaire de L'armistice de 1918 a eu lieu ce vendredi en fin de matinée sur la place du Souvenir à Miallet.

 

Sous la présidence de Mme le Maire, Dominique Marceteau et de Jean Gourgousse, la commune a ainsi rendu hommage aux morts pour la France au cours de la "Grande Guerre", ainsi qu'aux disparus lors des conflits suivants, via la participation de l'association locale des Anciens Combattants et Prisonniers de Guerre, de Madame et d'un groupe d'habitants.

 

Voici le message de Monsieur Sébastien Lecornu, Ministre des Armées et de Madame Patricia  Mirallès, Secrétaire d’Etat aux Anciens Combattants et à la Mémoire (lu par Mme le Maire)

La nouvelle de la Victoire se répand à la volée dans tout le pays, de clocher en clocher. L’écho du clairon vient d’annoncer la fin d’un conflit qui a éprouvé le monde et décimé les Hommes. La fureur du canon s’est enfin tue, couverte par un immense éclat de joie.

11 novembre 1918, il est 11 heures : c’est l’Armistice.

Pour des millions de soldats venus du monde entier, c’est la fin de quatre terribles années de combat. Le soulagement est immense.

La guerre est finie, mais pour les survivants commence un funeste décompte, celui d’un million quatre cent mille soldats français tombés au champ d’honneur, de quatre millions de nos militaires blessés ou mutilés, ces braves aux « gueules cassées » qui plongent la Nation entière dans l’effroi et l’émotion.

Le traumatisme est mondial. En tout, ce sont près de 10 millions de soldats qui ont été tués, 3 millions de veuves et 6 millions d’orphelins. Les morts sont presque aussi nombreux parmi les civils.

Ceux qui sont revenus des combats racontent la puanteur des tranchées et le fracas des obus. Ils expliquent la peur avant les charges, le courage qu’il faut pour sortir des abris et donner l’assaut aux lignes ennemies sous la mitraille. Ils disent l’horreur du spectacle de leurs frères d’armes qui tombent à leurs côtés.

Souvenons-nous de leur bravoure et de leur sacrifice. Commémorons ces soldats dont les noms doivent rester gravés dans nos mémoires comme ils le sont sur nos monuments aux morts, dans les villes et les villages de France, dans l’Hexagone comme dans les Outre-mer.

Souvenons-nous des soldats venus d’Afrique, du Pacifique, des Amériques et d’Asie, de ces soldats alliés venus verser leur sang pour la France, et défendre avec nous la liberté sur une terre qu’ils ne connaissaient pourtant pas.

Le sacrifice de nos Poilus nous oblige, il nous rappelle que la Paix a un prix, et que nous devons être désormais unis avec ceux qui étaient hier nos adversaires, car « ce n’est qu’avec le passé qu’on fait l’avenir », écrivait Anatole France.

Ce souvenir, ce sont les jeunes générations qui doivent désormais s’en emparer, pour venir raviver la flamme de la mémoire de ceux qui sont morts pour la France, pour notre liberté. C’est la reconnaissance que la Nation doit à ses combattants, à ceux qui sont tombés et à ceux qui ont survécus.

Aux combattants d’hier et à ceux d’aujourd’hui, comme à leurs familles et ayants droit, la Nation doit continuer d’assurer réparation, reconnaissance et droit, comme l’a voulu le Président de la République. Cette année nous honorons deux soldats morts pour la France au Mali : le maréchal des logis chef Adrien Quélin et le brigadier-chef Alexandre Martin. Honorons leur sacrifice et celui de tous les soldats qui ont versé leur sang pour la France.

Le monde était convaincu en 1918 que la Première guerre mondiale devait être la « Der des der », la dernière des dernières. Nous savons ce qu’il advint de cet espoir et aujourd’hui, en ce 11 novembre 2022, alors que la guerre est de retour sur notre continent, n’oublions pas le combat des Poilus pour la Paix et le sacrifice de nos soldats morts pour la France. Vive la République !

Et vive la France !

Hommage à Robert Faure                 

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Hommage à Maurice Marquet, ancien Maire de Miallet

la cérémonie, à laquelle ont assisté de nombreux Mialletais,voisins et amis venus entourer la famille et rendre un dernier hommage à Maurice Marquet, s'est tenue le 20 octobre au Monument aux Morts. 

Dominique Marceteau, Maire de Miallet, a récapitulé les faits marquants de la vie personnelle et professionnelle de "Maurice" et présenté à la famille les condoléances des habitants et élus de Miallet. Jean-Louis Cordier, Président, et Pierre-Marcel Gourgousse, Trésorier sont intervenus pour l'hommage rendu par les Anciens Combattants - CTAM de Miallet à leur camarade, Vice-président de l'association de Miallet. Enfin, la cérémonie s'est terminé par l'adieu de la part de l'Association de Colombophiles de la Coquille avec un lâcher de pigeons.

 

  

 

[Extraits du discours de D. Marceteau]

Dimanche 16 octobre, Monsieur Marquet, ou bien Maurice comme tous le nommaient affectueusement, nous a quittés. Avec lui, disparaît un homme respectueux des autres et attentifs à eux, une personnalité toujours accessible, disponible. Maurice Marquet était quelqu’un qui savait aimer les gens. Il aimait tout d’abord sa famille, ses petits- enfants auxquels j’adresse toute mon amitié.

Né le 29 décembre 1933, il travaille d’abord sur la ferme familiale à La Gratte. Appelé sous les drapeaux, il doit partir en 1954 en Allemagne puis par la suite il embarquera pour l’Afrique du Nord. Il rejoindra  ses foyers en 1957. Alors il collecte le lait pour la laiterie des Fayes de Limoges. Son père fait l’acquisition de la maison où Maurice habitera plus tard. Il se marie avec Georgette le 25 avril 1959. L’année suivante, ils auront une fille, Laurence. Avec Georgette, ils créent une épicerie et il devient marchand de vin jusqu’à à sa retraite, en 1993.

Il a accompli ses mandats du premier au dernier jour avec sérieux, avec fidélité en gardant les convictions qui n’ont cessé de l’animer car Maurice, c’était la fidélité à des principes et des idées. Il travaillait avec cette idée qu’il faut agir pour le bien commun avec une rigueur de pensée et une volonté d’être efficace. Il était un homme travailleur, exigeant, rigoureux dans les mots et dans les actes, mais toujours à l’écoute des autres, toujours attentif, tolérant aux autres, ses proches, ses voisins, son village. Elu, il administra la commune en ayant à cœur de la développer, de la moderniser, tout en lui conservant ce qui faisait son charme. Il serait fastidieux de lister tout son apport pour notre village, mais on peut en rappeler quelques-uns, comme notamment la création du lotissement communal, la rénovation de la place du village, ou encore le court de tennis pour n’en citer que quelques-uns.

Il aimait ses nombreux amis avec lesquels il adorait partager de bons moments, discuter. Des années sombres des guerres, il aura la conviction qu’il lui faut prendre sa part dans le travail de mémoire, ce qu’il fit jusqu’au bout avec ses amis, anciens combattants. Il aimait aussi, quel beau symbole de paix encore, ses colombes qu’il soignait avec amour.

 

    

 

 

Texte du discours de Dominique Marceteau >>

Texte du discours de Pierre-Marcel Gourgousse >>

 

Rapport moral 2022 

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